Thérapie de régression
D'abord les faits
Mon expérience avec la régression dans les vies antérieures
Jana Grossmann
Personne et être de mon point de vue :
Elle travaille dans le domaine de l'hypnothérapie depuis de nombreuses années. Ses nombreuses formations et certifications, ainsi que sa personnalité, lui confèrent un sentiment de sécurité.
Alors que je caressais l'idée d'une régression, je suis tombée sur les vidéos de Jana sur YouTube. J'ai été immédiatement attirée par sa douceur et sa voix calme et chaleureuse. Elle m'a procuré un sentiment de sécurité qui m'a permis de me sentir bien.
Je pourrais oser faire quelque chose comme ça.
À mon arrivée à son cabinet pour ma séance, l'impression que j'avais d'elle à travers les vidéos s'est confirmée. Mais ce n'est qu'alors que j'ai aussi pu constater sa force mentale. Je vous assure, cette femme douce et aimante.
Elle a une telle force de caractère qu'on a le sentiment : Ouais, elle a la situation sous contrôle.
Je peux me laisser « emporter » là-bas.
Compte rendu de mon expérience de rapatriement
Ce qui s'est passé avant la réunion
C'était un peu difficile avec moi...
Et c'est pour le dire gentiment. 😌
Il m'a fallu un certain temps avant d'être prête à passer de cette réalité à une autre. Je ne sais pas ce que c'était. Peut-être était-ce ma peur, peut-être mon lien avec la Terre. Mais Jana a dû faire plusieurs tentatives pour me faire « lâcher prise ». Je me souviens que, malgré sa patience angélique, Jana a dit à un moment donné que nous ferions une dernière tentative. Peut-être n'étais-je pas tout à fait prête aujourd'hui. La dernière tentative :
Elle m'a donné l'image d'une haie, vers laquelle je devrais marcher lentement dans mon esprit, puis
dès que je me sentirai prêt à passer.
Ma première photo
J'ai franchi la haie et me suis soudain retrouvé dans un champ de chaume. J'ai senti les tiges dures et coupées sous mes chaussures.
Cette expérience était complètement nouvelle pour moi.
J'ai vu le paysage et la scène comme un film dans mon esprit. Comme une sorte de rêve, en plus réel. J'ai immédiatement raconté à Jana ce que j'avais vu, même si j'avais encore honte de ma propre histoire à l'époque. Je ne savais pas si je voyais vraiment ou si mon imagination me l'inventait.
Et pourtant, ces images m'étonnaient et m'intriguaient à la fois. Jana a commencé à me poser des questions. Dans quel pays es-tu ? En quelle année es-tu ? J'ai pu répondre immédiatement. Non pas que j'aurais pu deviner à partir de la scène, mais simplement parce que je savais.
Elle m'a poussé plus loin en me demandant s'il y avait des personnes présentes. Juste au moment où j'allais dire non, les premières silhouettes que je pouvais décrire sont apparues. Quand je me suis vu pour la première fois, je n'ai pas immédiatement réalisé que c'était moi. J'étais encore dans la perspective d'un observateur.
Je m'appelais Anna, mais ils m'appelaient Anneta
Au bord du champ de chaume se dressait une petite ferme. C'est là que je me suis vue pour la première fois. J'étais femme de fermier dans l'est des États-Unis au XVIIIe siècle, en pleine persécution des Amérindiens. J'étais une femme très simple, pas particulièrement intelligente, mais très gentille. Mon mari m'autorisait à distribuer une partie de notre récolte aux pauvres et aux nécessiteux. À cette époque, les Amérindiens déplacés étaient contraints de fuir vers les forêts et d'y vivre.
Ma sympathie leur était particulièrement adressée.
La fille de colons anglais
Cette compassion pour les populations autochtones était également justifiée. Ma famille était celle-là même qui, dès son arrivée sur la côte est de l'Amérique du Nord, entreprit l'extermination effroyable des habitants.
J'avais 5 ans quand ma mère m'a forcée à assister à l'exécution des Amérindiens. Je pleurais et les suppliais d'arrêter. Je ne comprenais pas pourquoi ils ne ressentaient pas les mêmes sentiments que moi pour ces gens.
Dès que j'ai été assez grande, je me suis éloignée d'eux et j'ai choisi une vie simple. Même si mon mari n'aimait pas ça, je me suis faufilée à l'orée des forêts où les indigènes se cachaient et je leur apportais de la nourriture. Je suis sûre que je l'ai fait en partie par mauvaise conscience. Pour essayer de me faire pardonner ce que mon propre peuple leur avait fait. Ce sentiment de culpabilité m'a accompagnée toute ma vie.
Ma mort
À maintes reprises, je me rendais avec de la nourriture aux abords des forêts où se cachaient les Indiens. Je voulais les aider, réparer les torts causés à ma famille. Mais ils me détestaient et refusaient mes dons.
Qui pourrait les blâmer ?
La colère montait en eux aussi. L'un des Indiens était assoiffé de vengeance. Ma famille avait déjà tué ses grands-parents. Un jour, il s'est faufilé jusqu'à notre petite ferme et m'a poignardé.
C'est ainsi que ma vie s'est terminée.
- Quelques interjections -
Le moment le plus triste...
Le pire moment de cette régression fut lorsque mon mari me trouva morte chez nous. Il m'entendit crier et vit l'Indien s'enfuir. Mais lorsqu'il me trouva, mon cœur avait déjà cessé de battre. J'étais morte, mais je le voyais encore. Ses yeux étaient si emplis de tristesse que j'en ai failli me briser le cœur.
Je n'ai pas pu l'aider ni le réconforter. J'ai dû le laisser seul dans son chagrin.
J'ai pleuré si pitoyablement dans mes lunettes occultantes que nous avons dû interrompre brièvement la transe.
Pendant un court instant, je l'ai observé poursuivre son chemin. Je l'ai vu courir en ville pour rapporter ce qui se passait. Mais ce qui s'est passé ensuite faisait partie de son récit et n'avait aucun rapport avec mon rapatriement. J'ai donc continué ma route.
Il était temps de partir
J'ai dit adieu à ma vie d'Anna. J'étais prête à partir. Jana m'a de nouveau guidée dans les moments les plus importants et m'a permis de faire face à la situation ou à la personne, de tirer une conclusion ou d'exprimer une opinion définitive.
Une fois tout terminé, j'ai senti mon âme être tirée vers le haut. C'était comme si j'étais tirée en arrière, loin de la Terre. Elle devenait de plus en plus petite, jusqu'à ce que je la voie à peine et que je flotte dans l'espace.
Où es-tu?
Jana m'a demandé.
Je flotte en quelque sorte dans l'espace, dis-je.
Soudain, j'ai vu une porte. Au milieu de l'espace. Et j'ai su que je devais la franchir.
J'ai expliqué à Jana que cette porte n'était pas loin de notre Terre. Elle était très proche. Et je savais aussi que je pouvais y retourner à tout moment. Elle m'a encouragée à la franchir.
Même à ce moment-là, alors que ma propre histoire me paraissait absurde, je souriais en pensant que je ne pouvais rien raconter que Jana n'ait vu venir. Souvent, j'avais l'impression qu'elle utilisait ma description comme un guide. Avec certaines histoires, elle savait quelle direction prendrait le voyage. Et elle me guidait.
Shian Tsu
En franchissant la porte, je n'en croyais pas mes yeux. J'ai regardé un couloir qui semblait mener à un restaurant. Et au bout, un Asiatique se tenait là. Un Asiatique ! Et il m'a souri. Jana m'a demandé si je voyais quelqu'un.
Au début, je n'osais même pas le dire. Mon esprit composait l'image.
Je n'avais aucune affinité avec le bouddhisme ni avec les pratiques spirituelles d'Extrême-Orient. Ce qui aurait pu expliquer pourquoi un homme asiatique m'était apparu. Mais jusque-là, je n'avais pas eu beaucoup de liens avec cette culture.
C'est ainsi que j'ai rencontré mon guide spirituel Shian-Tsu.
Il s'est avéré que c'était un type vraiment sympa. Il était très drôle et me faisait toujours rire. Il m'a demandé si je voulais discuter un peu avec lui.
Nous sommes donc allés ensemble au restaurant.
J'étais un peu mal à l'aise. Mais quand il l'a remarqué, il a pris ma main d'une manière très particulière qui m'a rappelé ma grand-mère de ma vie actuelle, me procurant un sentiment de familiarité.
C'était tellement intéressant
Dans la salle à manger, j'ai pu reconnaître son visage et son âme derrière lui.
Nous nous connaissions bien. Il m'avait accompagné longtemps, au cours de plusieurs vies. Il m'avait dit que j'avais bien géré ma dernière vie. Et que cette mort n'avait pas grand-chose à voir avec le but de ma vie, mais plutôt avec celui de l'Amérindien.
Je l’ai donc aidé à découvrir ce que c’était que d’être un meurtrier.
Jana avait ma liste de questions prête et n'arrêtait pas de me rappeler les questions que j'avais apportées à la séance.
Elle m'a rappelé de lui poser toutes mes questions. Si tu veux discuter avec ton guide spirituel, il faut en profiter.
Une question, par exemple, était : « Pourquoi ai-je peur du vide ? » Il m’a alors expliqué que cela provenait d’une autre incarnation. Et qu’un autre de mes guides spirituels en était également responsable.
Il avait pourtant beaucoup à me dire. Il m'a expliqué ma vocation et ce que je devais faire. Il m'a parlé de mes capacités spirituelles. Et il a pu répondre à une autre question que je me posais : pourquoi faisais-je des rêves lucides depuis l'enfance ? J'ai découvert très tôt que des choses réelles que j'avais déjà vues pouvaient réellement se produire. Cette conversation a été incroyablement inspirante et a changé ma vie depuis.